Ce blog est pour vous faire partager mon avis sur les livres que j'ai lu.
06
Fév.
2011
- Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972, est un écrivain français.[...] Il est l'auteur de romans pour adultes, de romans pour la jeunesse et de nouvelles.
- Bal de givre à New York a été publié en janvier 2011 aux éditions Albin Michel (collection : Wiz)
Depuis l'accident, je ne me souviens plus de rien.
Je sais juste que je m'appelle Anna.
Tout est beau, blanc, léger autour de moi.
Pourtant, je sens qu'il y a quelques chose qui ne va pas.
Que je suis en danger.
Il faut que je me souvienne.
Editions Albin Michel
de 2011, 293 pages
Dès les premières pages, on est happé par l'histoire. Aucun temps mort, tout s'enchaîne vite.
Malgré ce que l'on pourrait croire, ce roman est loin d'être une histoire à l'eau de rose. C'est avant tout un livre plein de suspens, où l'héroïne est en quête sur son identité.
Fabrice Colin, nous plonge ici dans un tout autre "New-York", où le givre est roi et les immeubles sont de glaces : on est transporté dans un conte de fées moderne.
Quant aux personnages, ils sont vraiment tous intéressants, que ce soit l'héroïne, le majordome, la clocharde... ils apportent tous quelques choses à cette très belle histoire.
J'ai été vraiment séduite par ce roman qui est une lecture remplie de poésies.
Bal de givre à New-York est un véritable coup de cœur pour moi et je pense qu'il ravira aussi bien les plus âgés que les jeunes, par cette ambiance énigmatique.
"Les toits de New York, sur les bords de l'Hudson, dessinaient sous la brume un patchwork éblouissant. Partout, des géants d'acier et de verre se frayaient un chemin vertical entre des lacis de ponts aériens. Des faisceaux argentés fouaillaient le ciel.
La tour Seth-Smith se dressait là-bas, sur les bords d'un Central Park constellé de lacs obscurs, rayé de routes lumineuses. Un jeu de construction titanesque, voilà ce qu'était devenu New York, et sur ce plateau minéral, un homme - mon père - avait tracé des lignes, jeté des passerelles, déroulé des toits plus larges que le monde."
"Tu es venue ici parce que l'avenir sans lui te paraît impossible."
"Nous aussi, et le monde qui peine, nous passons :
Mais là, parmi les âmes qui tournoient
Avant de s'effacer comme les eaux promptes
De l'hiver incolore, là, parmi
Les étoiles qui passent, cette autre écume,
Un visage survit , une solitude. " (W.B. Yeats - La Rose du monde)
Un grand merci à Pauline pour le prêt de ce merveilleux livre, qui m'a transporté dans un tout autre univers.