Ce blog est pour vous faire partager mon avis sur les livres que j'ai lu.
14
Oct.
2011
- Markus Zusak, né le 1er janvier 1975 à Sydney, est un écrivain australien de romans pour jeunes adultes.
- La voleuse de livres (The book thief) a été publié pour la première fois en France chez Oh! Éditions en 2007 (première édition : Picador, Australie - 2005).
Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter. Une histoire étrange et émouvante où il est question :
- d'une fillette
- des mots
- d'un accordéoniste
- d'Allemands fanatiques
- d'un boxeur juif
- de vols
Editions Oh! éditions
de 2007, 527 pages
Pour commencer, j'ai trouvé très originale le fait que ce récit soit narré par la "Mort", en s'adressant à nous sous forme d'annotations, elle nous fait part de ses secrets et de ses sentiments car, qui mieux que la "Mort" peut nous faire ressentir la souffrance durant la seconde guerre mondiale ?
Effectivement, nous sommes plongés dans une banlieue de Berlin où les Allemands sont pris dans la folie hitlérienne n'ayant guère le choix sur leur conduite à tenir.
Mais, à côté de cela, on suit une jeune adolescente très touchante qui va se réfugier dans les livres : elle apporte de la couleur entre la grisaille qui erre sans cesse au fil des pages. Et, c'est avec elle et ses proches qu'on se rend compte, que c'est de la vie dont nous parle la "Mort", avec une certaine tendresse éprouvée envers les hommes.
De plus, l'auteur nous mène de la joie à la tristesse, en nous dévoilant le pire comme le meilleur de la nature humaine avec un talent remarquable.
Pour finir, j'ai été émerveillée par cette histoire à la fois triste mais remplie d'espoir et donc, comme vous l'aurez deviné, c'est un véritable coup de coeur pour moi et qui devrait être lu par tous !
Désormais, je ne veux plus espérer. Je ne veux plus prier pour que Max soit sain et sauf. Ni Alex Steiner.
Parce que le monde ne les mérite pas.
On dit que la guerre est la meilleure amie de la mort, mais j'ai une autre opinion là-dessus. A mes yeux, la guerre est comparable à un nouveau patron qui attend de vous l'impossible. il est là, sur votre dos, à répéter sans arrêt : "Il faut que ce soit fait, il faut que ce soit fait." Alors, vous mettez les bouchées doubles. Et le travail est fait. Pour autant, le patron ne vous remercie pas. Il vous en demande plus encore.
Parfois, je me dis que mon papa est un accordéon. Quand il respire et me regarde en souriant, j'entends les notes.
Comme vous voyez, je suis revenue dans votre bibliothèque et j'ai mis l'un de vos livres en pièces. C'est la colère et la peur qui m'ont poussée. Je voulais tuer les mots.
"On peut faire beaucoup de mal à quelqu'un en le laissant vivre."
"Parfois ça me tue, la façon dont les gens meurent."
"C'est plus facile d'être près du but que de l'atteindre."
Challenge Partage-Lecture 2011/2012