03
Avril
2012
- Karine Giebel est née en 1971 dans le Var, où elle vie toujours [...]
- Les morsures de l'ombre a été publié pour la première fois aux éditions Fleuve Noire en 2007.

Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient un peu...Il l'a suivi chez elle...Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras...Ensuite, c'est le trou noir.
Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?
Ça ressemble à un jeu. Le premier qui bouge a perdu.
Editions Fleuve Noir
de 2007, 290 pages
Ce thriller est un huis-clos dans lequel on plonge dans l'action dès la première page en compagnie de Benoît, avec en parallèle l'enquête menée par ses collègues essayant de le retrouver avant qu'il ne soit trop tard.
Au niveau de l'intrigue, elle est simple mais précise nous donnant toujours l'envie de connaître le dénouement, grâce aussi à un rythme bien soutenu, même si parfois j'ai trouvé l'écriture de l'auteure un peu monotone, notamment dans les dialogues.
Aussi, je n'ai pas eu d'attache particulière pour les protagonistes en particulier pour le héros de cette histoire mais, cela ne m'a vraiment pas déranger, contrairement à ce que l'on pourrait penser.
Ceci dit, ça reste un roman très prenant avec une fin étonnante et unique par rapport aux auteurs que j'ai pu lire dans ce genre.
Pour terminer, vous l'aurez compris, j'ai apprécié ce livre et compte bien poursuivre l'expérience avec Karine Giebel.
La faim et le froid ne l’atteignent même plus.
On s’habitue atout. Ou presque.
Benoît s’enfonce lentement dans une sorte de marécage vaseux. Plus on s’agite, plus vite on coule, paraît-il.
Alors, il bouge le moins possible. Une technique comme une autre.
De toute façon, ses muscles sont encore traumatisés par l'expérience sensorielle inédite gracieusement offerte par sa charmante geôlière!
Ces dernières vingt-quatre heures, ses seules activités se sont résumées à boire, pisser et prendre une douche heureusement chaude.
Pleurer aussi, de temps en temps.
Mais essentiellement, penser.
Ressasser le film de sa courte vie, dont l’épilogue semble déjà écrit.
Il a feuilleté les pages de son enfance, de sa jeunesse, de sa carrière de flic.