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Avril
2012
- Dennis Lehane est écrivain américain d'origine irlandaise, né le 4 août 1965 à Boston [...]
- Shutter Island a été publié pour la première fois en France en 2003 aux éditions Payot & Rivages (première édition : HarperCollins - New-York, 2003)

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.
Editions Rivages
de 2009, 392 pages
Dans ce remarquable thriller psychologique, on est plongé dans un univers dérangeant où l'on se pose une multitude de questions en essayant de savoir ce qui va se produire : c'est alors qu'on dévore les pages jusqu'au choc final.
En plus, Dennis Lehane a réussi a créé une ambiance particulière sur cette île et son hôpital, avec des événements stupéfiants emplis de mystère, nous donnant ainsi l'impression d'y être.
Au niveau de notre héros Teddy Daniels, on ne peut que l'apprécier et comprendre sa souffrance car il a perdu sa femme et rêve d'elle très souvent au point que dans son inconscient elle le guide en s'adressant à lui : on comprend alors assez rapidement que c'est un homme tourmenter.
D'autre part, ce thriller n'est pas uniquement une immersion dans la psychose mais aussi un raisonnement sur la double personnalité.
En conclusion, ce livre à la fin inattendue, m'a vraiment captivé du début jusqu'au dénouement et restera longtemps gravé dans ma mémoire.
Si le temps n'est réellement pour moi qu'une série de marque-pages, alors quelqu'un a dû secouer le livre pour en faire tomber tous les morceaux de papiers jaunis, rabats de pochettes d'allumettes, touillettes aplaties, avant de lisser avec soin les feuilles cornées.
"Au fond, tout est dans l’œil de celui qui regarde."
Challenge Partage-Lecture 2011/2012