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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 12:37

31

Août

2011

La-grand-mere-de-Jade-de-Frederique-Deghelt.png

 

 

 

- Journaliste et réalisatrice de télévision, Frédérique Deghelt est une voyageuse infatigable [...]  

- La grand-mère de Jade a été publié pour la première fois en 2009 aux éditions Actes Sud.

 

 

 

La grand-mère de Jade - Frédérique Deghelt

 

 

 

 

Quatrième de couverture

 

J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en n'a jamais rien su pendant toute notre vie commune. Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable.

 

 

 

 

 

                        Editions Actes Sud

                      de 2009, 391 pages

 

 

Mon avis

 

Frédérique Deghelt nous plonge dans une histoire émouvante où deux femmes de générations différentes, s'aimant déjà, se découvrent et  s'émerveillent réciproquement avec la littérature comme passion commune.
Au fil des pages, l'auteure nous fait découvrir une grand-mère qui a cultivé sa passion littéraire, dans une écriture nuancée de sentiments passant d'une octogénaire à une jeune femme trentenaire.
Par ailleurs, ce roman aborde aussi les difficultés d'écrire que rencontre l'écrivain mais également le goût pour la lecture.
Par contre, même si ce récit est beau et assez réaliste, j'ai trouvé parfois quelques longueurs vers la deuxième moitié du livre. Cela dit, j'ai passé un bon moment de lecture mais je ne l'ai pas trouvé aussi bon que son autre oeuvre : "La vie d'une autre".

 

 

Extraits

 

- J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune.

 

Grâce à Mamoune, elle éprouvait des sentiments inconnus, des fils la reliaient à un monde plus ancien, elle sentait qu'elle pouvait suivre le cours de sa vie en continuant à tisser une trame dont elle était l'issue. Elle n'était plus ce puzzle dont elle cherchait à assembler les morceaux épars.

 

En rentrant de promenade, je me prépare du thé et regarde mes mains. Avec elles on ne se trompe jamais d'âge. Elles disent le travail accompli, les gestes répétés, le soleil en été, la dureté des hivers. Mes mains furent les compagnes de mon âme, les artisans des rêves accomplis, le fantômes des corps arrachés, des blessures restées ouvertes.

 

Pour peu qu'on voie l'auteur, on se demande ce qu'il fait là ; mais si au fil des pages sa chair disparaît au profit d'une belle écriture, si derrière les mots bien alignés, la langue noble, on ne sent plus son âme, alors soudain, on se demande où il est passé.

 

 

Citations

 

"Bonnes ou mauvaises, les conséquences de nos actes sont toujours des mystères."

 

"Notre vie est bâtie comme une série de pays reliés par des ponts."

 

"Il ne peut y avoir de décisions innocentes quand les enfants deviennent les parents de leurs parents."

 

"Nous sommes aveugles et ce que nous voyons chez nos plus proches c'est ce que nous croyons savoir d'eux."

 

"Toute révélation contient un acte d'amour mais est-ce bien ce que voit celui qui connaît désormais notre secret ?"

 

"Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié."

 

"Prendre la rue du plus tard, c'est arriver à la place du jamais."

 

"Dire non à ses désirs profonds de vie, c'est dire oui à ses aspirations de mort."

 

"On ne regrette jamais ce qu'on a pas choisi. On regrette la chance qu'on a laissée passer..."

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 17:04

28

Août

2011

Guerre-secrete-a-Versailles-d-Arthur-Tenor.png

 

 

 

- Arthur Ténor, [...] né en Bourbonnais en 1959, est un auteur de livres pour la jeunesse depuis 1997. Ancien instituteur, il présente ses romans à un éditeur qui lui conseille de s'intéresser au jeune public, conseil qu'il suit avec succès.  

- Guerre secrète à Versailles a été publié pour la première en 2003 aux éditions Gallimard Jeunesse.

 

 

 

Guerre secrète à Versailles - Arthur Ténor

 

 

 

Quatrième de couverture

 

A quinze ans, Jean de Courçon veut devenir mousquetaire, mais son père en décide autrement : il sera page à Versailles et servira les grands. Finis les rêves d'aventure ? Pas si sûr, car la cour du Roi-Soleil recèle des pièges sans nombre. Très vite, le jeune provincial s'y fait un ennemi mortel, François de Champin-Belcourt, petit noble arrogant et sans scrupules. Avec la complicité de la jolie Prunelle, Jean va devoir rendre coup pour coup s'il veut sauver son honneur... et sa tête.

 

 

 

 

              Editions Gallimard Jeunesse

                   de 2003, 179 pages

 

 

Mon avis

 

On sait qu'Arthur Ténor aime revisiter l'histoire et une fois de plus, il nous le prouve avec ce roman dans lequel il expose à merveille les coutumes et les moeurs de Versailles.
Au niveau de l'intrigue, elle est soutenue avec des personnages réalistes et attachants, allant de simples jardiniers à des personnages importants de la cour.
Bref, il suffit à Arthur Ténor d'une petite dose d'amour avec un brin d'humour où l'on ajoute surtout de l'aventure, pour qu'il réalise un roman passionnant : telle est sa recette !
En conclusion, j'admire le talent de l'auteur pour réussir à nous transporter dans un Versailles animé.

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 15:53

27

Août

2011

Louis-XIV--le-bon-plaisir-du-roi-de-Michel-de-Decker.png

 

 

 

- Michel de Decker est un écrivain français né le 23 janvier 1948 à Saint-Pol-sur-Mer [...]  

- Louis XIV : le bon plaisir du roi a été publié pour la première fois aux éditions France Loisirs en 1998. 

 

 

 

Louis XIV, Le bon plaisir du roi - Michel de Decker

 

Quatrième de couverture

 

Louis XIV épousa deux fois : l'insignifiante et mal-aimée Marie-Thérèse, qui ne vécut que pour assurer la propagation de la dynastie des Bourbons, et près de vingt-cinq ans plus tard, la très puritaine Françoise d'Aubigné, plus connue sous le nom de Mme de Maintenon. Mais, entre ces deux unions, il a beaucoup aimé, ce roi « séducteur, sémillant, trousseur et bon vivant » qui avait fait des femmes le plus bel ornement de sa cour. Dans cette chronique galante, on les rencontrera toutes : ses maîtresses, la fragile Louise de La Vallière au destin tragique, la redoutable Athénaïs de Montespan ; à ses amoureuses déçues, la petite Marie-Thérèse, et la grande Mademoiselle ; sans oublier ses liaisons plus éphémères…
Une mine d'anecdotes hilarantes ou tragiques, une extraordinaire galerie de portraits, servies par la verve de Michel de Decker.

 

 

                          Editions Belfond

                      de 2000, 295 pages

 

 

Mon avis

 

Voilà un passionnant ouvrage de Michel de Decker, qui présente le règne de Louis XIV en passant par sa vie amoureuse.
Effectivement, notre jeune monarque à été initié assez tôt aux ébats amoureux par le dévouement de Cateau la Borgnesse. En 1660, il épousera Marie-Thérèse, fille du roi d'Espagne Philippe IV, après la mort de cette dernière en 1683, il épousa alors Madame de Maintenon (née sous le non de Françoise d'Aubigné). Bien entendu, il collectionnera les maîtresses aussi, au point qu'on ne les compte plus.
Par ailleurs, on apprend également, que c'est durant la décennie Montespan que se sont déclarées les grandes guerres, que les dépenses excessives du siècle ont culminé, et c'est à cette période aussi que s'est instaurée la politique nommée "magnificence".
D'autre part, l'auteur nous peind à merveille cette époque en nous faisant porter l'attention sur les conditions d'hygiène ainsi que sur les limites de la médecine.
Pour conclure, j'ai passé un très bon moment avec cet ouvrage avec lequel on sourit parfois, tant il y a des anecdotes assez délirantes.

 

Vote étoiles 5 sur 5

 

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Album photo(s)

 


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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:47

26

Août

2011

Bienvenue-a-Oakland-d-Eric-Miles-Williamson.png

 

 

 

- Eric Miles Williamson, né 20 Juin 1961 en Californie,  est un romancier américain et critique littéraire

- Bienvenue à Oakland (Welcome to Oakland) a été publié pour la première fois en France en août 2011 (première édition : Raw Dog Screaming Press - USA, 2009)

 

 

 

Bienvenue-a-Oakland---Eric-Miles-Williamson.jpg

Quatrième de couverture

 

États-Unis, de nos jours. T-Bird Murphy, la quarantaine, fils d’immigrés irlandais, se terre dans un box de parking. On le soupçonne d’un crime qu’il n’a peut-être pas commis. Incarnation du quart-monde occidental, T-Bird écrit sa rage. Un long monologue intérieur, animé par les figures de son passé, qui vient tromper sa solitude et mettre des mots sur la violence de l’exclusion. T-Bird a grandi dans le ghetto noir et mexicain d’Oakland, une ville industrielle qui rejette les Noirs, les Chicanos et les Blancs pauvres vers les décharges, sur les bords pollués de la baie de San Francisco. Pour faire mentir le destin, il a sacrifié à la sainte trinité : études, mariage et consommation. Il a fait tous les petits boulots, vécu dans les pires conditions. Mais on n’a jamais voulu voir en lui que l’enfant de ses origines, fauteur de troubles en puissance. Renvoyé à sa misère et du fond du chaos qui l’a englouti, il revendique la déchéance comme nouvelle forme de liberté, et la solidarité comme espérance de dignité.

 

                         Editions Fayard

                     de 2011, 414 pages

 

 

                                                                    LECTURE ABANDONÉE LE 25 JUIN 2011

 

 

Contexte de cette lecture

 

Ayant fait partie du jury littéraire Fnac 2011, ce livre m'a été offert en avant-première afin de déterminer le 10ème Prix du Roman Fnac.

 

 

Mon avis

 

Dans ce roman, Eric Miles Williamson nous décrit à travers T-Bird Murphy, les ghettos sombres et dangereux d'Oakland, ville située en face de San-Francisco, où les pauvres blancs comme lui sont rejetés de la société.
L'écriture de l'auteur m'a beaucoup dérangé au point que je n'ai pas réussi à terminer ce livre : je me suis arrêtée à la moitié. Pour cause, il y a beaucoup trop de vulgarités : pratiquement à toutes les pages, on est aussi parfois insulté et même si cela colle à la vie de rue d'Oakland, je n'ai pas du tout été touché par ce que vit le narrateur bref pour moi c'est loin d'être un bel ouvrage.
Donc un conseil, si vous êtes comme moi, que vous aimez la belle littérature : passez votre chemin !

Vous trouvez ci-dessous quelques extraits du livre afin que vous ayez une idée du langage utilisé au fil des pages.

 

 

Extraits

 

Au fait, le "toi" occasionnel, dans ce livre, c'est pas qu'une tournure de style. C'est une insinuation, un châtiment, une insulte. Il ne s'adresse pas à un "toi" universel, non. Il s'adresse à toi personnellement. Prends ça dans les dents, espèce d'enfoiré(e).

 

Quand on descend une salope dans son genre, surtout une salope d'ex, la caution va pas chercher plus loin que dans les deux mille. Les juges comprennent ce qu'un homme est obligé de faire parfois.

 

 

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Remerciements

 

Je tiens malgré tout à remercier la Fnac ainsi que les éditions Fayard pour l'envoi de ce roman, même si celui-ci a été une déception.

 

 

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 15:50

25

Août

2011

La-princesse-des-glaces-de-Camilla-Lackberg.png

 

 

 

- Camilla Läckberg (née le 30 août 1974 à Fjällbacka) est une auteure suédoise de romans policiers.

- La princesse des glaces (Isprinsessan) a été publié pour la première fois en France en avril 2008 aux éditions Actes Sud (première édition : Bokförlaget Forum - Stockholm, 2003)

 

 

 

La princesse des glaces - Camilla Läckberg

 

Quatrième de couverture

 

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.

 

 

                       Editions Actes Sud

                     de 2008, 381 pages

 

 

Mon avis

 

C'est le premier livre que je lis de cette auteure et j'en suis satisfaite pour plusieurs raisons :
- Tout d'abord, Camilla Läckberg nous dessine des personnages fort intéressants et nous brosse un portrait convaincant de notre héroïne Erica, ce qui nous donne ainsi accès à leur psychologie, nous permettant alors de rentrer aisément dans la peau de chacun d'eux.
- Ensuite, le décor est bien planté car la campagne suédoise est bien décrite et plus précisément Fjällbacka, qui possède deux aspects différents : d'un côté il est représenté comme un village touristique et sympathique mais d'un autre, c'est un hameau où il ne faut mieux pas dévoiler son passé afin de ne pas être jugé.
- Et pour terminer, l'intrigue est très bien menée avec un suspens bien soutenu où le mystère reste entier et n'est résolu qu'aux toutes dernières pages.
Pour conclure, j'ai accroché à ce roman policier du début à la fin, à tel point que je compte lire les autres ouvrages de cette auteure.

 

Citation

 

"Les enquêtes sur les meurtres sont une affaire de personnages."

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:50

18

Août

2011

Passer-la-nuit-de-Marina-de-Van.png

 

 

 

- Marina de Van, née en 1971, est une réalisatrice, scénariste et actrice française de cinéma.

- Passer la nuit est paru en août 2011 aux éditions Allia.

 

 

 

Passer-la-nuit---Marina-de-Van.JPG

Présentation de l'éditeur

 

Partition musicale d'une dérive, la narratrice se heurte au vide d'une journée qui commence alors que rien n'y est prévu pour elle. Elle dissèque l'état dépressif, son mécanisme, les sentiments qu'il provoque. La perception du réel vacille. La narratrice installe des cadres : préparer le café, tenter d'avaler quelque chose, regarder par la fenêtre, se doucher… Des occupations doivent à tout prix rythmer cette journée, combler son vide. Un cercle d'événements inéluctablement répétés se met en place. Parfois, il faut sortir, voir des gens. Or, la volonté de s'extraire de la solitude l'y confronte plus encore. Une sensation accrue du corps se développe, dans toute sa matérialité. Cette fois, Marina de Van s'applique à transmettre par l'écriture ce qu'elle a pu ailleurs filmer. C'est cette violente sincérité qui resurgit là, entre les lignes. Sincérité face à la difficulté d'être normale
Si le sujet du livre circonscrit un terrain glissant, l'auteur en évite tous les écueils. Elle parvient à installer sa narratrice dans la sphère de la haute lucidité, celle qui permet de voir dans le vide de l'existence une vie, en soi.

                           Editions Allia

                     de 2011, 142 pages

 

 

LECTURE TERMINÉE LE 23 JUIN 2011

 

 


Contexte de cette lecture

 

Ayant fait partie du jury littéraire Fnac 2011, ce livre m'a été offert en avant-première afin de déterminer le 10ème Prix du Roman Fnac.

 

 

Mon avis

 

Passer la nuit est un récit assez émouvant, où la narratrice éprouve un sentiment de mal être, elle comble ses journées en répétant les mêmes gestes comme préparer le café, regarder par la fenêtre...Elle essaye de sortir, de voir du monde mais le besoin d'être seule est plus fort.
Marina de Van a une très belle écriture avec des phrases courtes, donnant le ton à cet état de dépression sans pour autant que cela soit morne.
Néanmoins, au bout de quelques pages, on se lasse du quotidien de la narratrice puisqu'elle répète chaque jours les mêmes gestes en éprouvant les mêmes sentiments.
Donc, pour conclure ce court roman est bien écrit mais, il n'aurait pas fallu qu'il fasse plus de pages.

 

 

Extraits

 

- Tout désir m'a quittée et chaque action ne se présente plus que comme une tâche, une corvée, en même temps que l'inactivité me rend folle.

 

- Je ne sais pas vivre la beauté de ce que je possède déjà, sans éprouver d'avance la douleur de sa destruction, et plus encore dans chacun des visages que l'altération, au gré des ans, travaille.

 

- Loin de m'apaiser, l'étrangeté des éléments, leur nouveauté, ne bouscule pas l'ennui qui m'habite, mais ne fait qu'accroître ma paralysie.

 

- Cette remémoration est déjà douloureuse, et peut-être l'amnésie me protège-t-elle du souvenirs de douleurs plus intolérables, ou de joies dont la perte me serait aujourd'hui insupportable.

 

 

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Remerciements

 

Je tiens à remercier la Fnac et les éditions Allia pour l'envoi de ce livre.

 

 

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 18:02

17

Août

2011

Hush--Hush-de-Becca-Fitzpatrick.png

 

 

 

- Becca Fitzpatrick est une écrivain américaine née en 1979, devenue célèbre grâce au phénomène littéraire Hush, Hush.

- Hush, Hush a été publié pour la première fois en France aux éditions du Masque en novembre 2010 (première édition : Simon & Shuster - États-Unis, 2009)

 

 

 

Hush hush - Becca Fitzpatrick

 

Quatrième de couverture

 

Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois auparavant. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d'arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. Comment Patch peut-il en savoir autant d'argent sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l'éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur : un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac ; et quand elle appelle la police, tout est miraculeusement rentré dans l'ordre. Sans le savoir, Nora est devenue l'objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilim. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale...

 

 

                      Editions du Masque

                     de 2010, 351 pages

 

 

Mon avis

 

Dans ce roman, on entre dans la peau de Nora, jeune lycéenne de seize ans, dont sa vie va être bouleversée par un jeune garçon mystérieux, qui va vite devenir une psychose pour cette dernière.
Même si au début, l'histoire a du mal à se mettre en place, on entre dans une intrigue prenant son ampleur au fil des pages : nous sommes donc plongés littéralement dans ce livre comme par magie.
De plus, beaucoup de péripéties et de rebondissements sont au rendez-vous dans ce premier tome, nous permettant ainsi de nous évader dans un récit sans temps morts avec des personnages très attachants, et dont on en apprend davantage vers la deuxième moitié du livre.
Bref, j'ai beaucoup apprécié cette lecture à l'écriture fluide, et je compte bien poursuive cette série.

 

 

Extraits

 

- Quel est ton nom ? demandai-je, prête à écrire.
En levant les yeux, j'essuyai un autre sourire sardonique. Celui-là semblait me défier de tirer quoi que ce soit de lui.
- Ton nom, insistai-je, espérant que ma voix faiblissait seulement dans mon imagination.
- Appelle-moi Patch. Et je suis sérieux : appelle-moi, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
Je commençais à me demander s'il se moquait de moi.

 

 

Patch chercha mon regard et me servit un sourire de voyou. Quelque part, sa grimace me terrifiait, mais elle éveillait aussi une note de désir. Plus qu'une note, à vrai dire. C'était toute une symphonie.

 

 

Il se passerait quelque chose, cette nuit, c’était inévitable. Sur une échelle de un à dix, ma peur atteignait huit. Mon envie, un bon neuf.

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 19:45

10

Août

2011

Le-ciel-des-chevaux-de-Dominique-Mainard.png

 

 

 

- Dominique Mainard est une traductrice de romans anglais et romancière française née en 1967 à Paris.

- Le ciel des chevaux a été publié pour la première aux éditions Joelle Losfeld en août 2004

 

 

Le ciel des chevaux - Dominique Mainard

 

Quatrième de couverture

 

Lorsque la rumeur commence à se propager dans la ville, elle parvient tout naturellement aux oreilles de Lena. On murmure qu'un jeune homme, presque un adolescent, hante le parc voisin, racontant des histoires aux enfants venus y jouer. Il est revenu... lui dont elle n'a jamais parlé à quiconque, l'homme qui a partagé ses jeux d'enfant... son frère. La seule personne qu'elle informe de cette réapparition est sa mère avec laquelle elle ne communiquait plus depuis des années. Depuis la mort de son père. Depuis le jour où son frère a disparu...
Aujourd'hui, Lena est mariée à un homme qui ne sait rien de sa vie passée et dont elle a un petit garçon. Pour autant, elle ne cesse de penser à l'adolescent qui a élu domicile dans le parc et ne peut s'empêcher, à l'insu de tous, de partir à sa rencontre...

 

                    Editions Joelle Losfeld

                    de 2004, 257 pages

 

 

Mon avis

 

Dominique Mainard a écrit là un livre d'une grande sensibilité mêlant l'amour, l'affection mais aussi la détresse, en utilisant une écriture poétique.
En nous affiliant à l'univers de Lena, l'auteure nous dévoile progressivement le secret de cette femme affectée par la vie, restant en marge de la société.
Quant au récit, il est mêlé entre le passé et le présent et prend une dimension fantastique, car le rêve côtoie la réalité dans un climat mystérieux.
Pour terminer, c'est un très beau roman particulièrement émouvant, nous tenant en haleine malgré un sujet assez triste, car on a hâte de savoir ce qui se passe entre cette soeur et son frère et ce n'est qu'à la fin que l'on comprend enfin l'énigme.

 

 

Extrait

 

Les médecins ont diagnostiqué une maladie complexe, un trouble plutôt – c’était un mot étrange, « trouble » comme une eau opaque, l’œil indéchiffrable d’une flaque sur un chemin boueux - dans lequel certains enfants finissaient par sombrer jusqu’à n’avoir plus aucun contact avec le monde extérieur.

 

 

Citation

 

"Toutes les vies sont-elles des jeux de l'oie dont certaines cases sont presque effacées, indiscernables, des cahiers dont des pages entières sont arrachées ?"

 

 

coeur

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 15:37

08

Août

2011

La-Cite-des-Jarres-d-Arnaldur-Indridason.png

 

 

 

- Arnaldur Indriðason, né le 28 janvier 1961 à Reykjavik, est un écrivain islandais.

- La Cité des Jarres (Mýrin) a été publié pour la première en France en 2005 aux éditions Métailié (première édition : Edda-Publishing - Reykjavik, 2000)

 

 

La cité des Jarres - Arnaldur Indridason

Quatrième de couverture

 

Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans ? Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur ? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant ? Comment résister à l'odeur des marais qui envahit tout un quartier de Reykjavic ? A quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée pudiquement la Cité des Jarres ? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ? Erlendur le colérique s'obstine à tenter de trouver les réponses à toutes ces questions. Ce livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver. Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs conséquences lointaines.

                        Editions Métailié

                    de 2005, 286 pages

 

 

Mon avis

 

La Cité des Jarres nous emmène à Reykyavik avec la mort d'un vieil homme, dont il s'avère que ce serait un meurtre. L'enquête est menée par l'inspecteur Erlendur âgé d'un peu plus de cinquante ans, divorcé, père de deux enfants toxicomanes : c'est quelqu'un de déterminé et attachant !
Par ailleurs, à travers cette investigation, l'auteur traite avec habileté des sujets forts intéressants comme l'hérédité et le génome humain entre autres.
De plus, j'ai apprécié aussi les personnages de fonds ainsi que l'ambiance sombre, il n'y a pas non plus de violence et de courses-poursuites inutiles et on ne s'en plaint pas, bien au contraire cela rend ce roman unique en son genre.
Côté intrigue, elle est très bien mené, captivante et assez cohérente avec un bon dénouement même si on sait ce qu'il va se produire à la fin, mais je précise que cela ne m'a pas du tout dérangé.
Bref, cet auteur est une très belle révélation et je compte bien lire ses autres oeuvres.

 

 

Citation

 

"Quand quelqu'un disparaît en Islande, c'est pour toujours. Il n'y a jamais personne qui revienne des dizaines d'années plus tard."

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

 

 

Remerciement

 

Je tiens à remercier Sharon qui m'a convaincu de lire cet auteur, et vraiment c'est une très belle découverte.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 17:58

06

Août

2011

Je-vais-bien--ne-t-en-fais-pas-d-Olivier-Adam.png

 

 

 

- Olivier Adam est un écrivain français né le 12 juillet 1974 à Paris.

- Je vais bien, ne t'en fais pas est paru pour la première fois aux éditions Le Dilettante

 

 

Je vais bien, ne t'en fais pas - Olivier Adam

 

 

Présentation de l'éditeur

 

Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. A son retour de vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d'explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.

 

 

 

                          Editions Pocket

                     de 2009, 155 pages

 

 

Mon avis

 

Olivier Adam parvient à nous captiver en nous parlant de la vie quotidienne avec ses joies et ses peines, par des phrases courtes et simples, donnant un bon rythme à cette lecture qui se lit vite.
Au niveau de l'histoire, je l'ai trouvé prenante malgré que j'ai trouvé l'absence de non-dits trop présente et ça manque de profondeur psychologique chez les personnages, ce qui m'a quelque peu dérouté et au dénouement, je suis restée sur ma faim.
En conclusion, ce roman n'est ni une déception, ni une belle découverte car d'un côté j'ai apprécié le style d'écriture de l'auteur et aussi l'héroïne qui est attachante, mais d'un autre il m'a manqué quelque chose pour que j'accroche davantage.

 

Extrait

 

Ton frère est parti.
Parti où ?
On ne sait pas
Comment ça, on ne sait pas ?
Non. Il est parti comme ça. Ça fait cinq jours, on ne l'a pas revu. Il a juste dit qu'il partait. Qu'il ne reviendrait pas.

 

 

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  Mise à jour le 28/04/2013


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