22
Mai
2013
- Marie-Sabine Roger est une écrivain française née en 1957 à Bordeaux (France). [...]
- La tête en friche a été publié pour la première fois en France aux éditions du Rouergue en 2009.

À quarante-cinq ans, Germain mène une vie de brute paisible, retrouvant ses amis au bistrot la journée et dormant le soir dans une caravane au fond du jardin de sa mère. Son autre distraction : compter les pigeons du parc. C'est là qu'il fait la connaissance de la très vieille mais très pétillante Margueritte, grande lectrice devant l'Éternel. Leur rencontre sous l'égide de la lecture bouscule doucement leur vie, et Germain découvrira peu à peu par les livres le monde qui l'entoure.
Racontant l'histoire d'une drôle d'amitié, ce roman rend hommage avec beaucoup d'humour et de tendresse au plaisir de la lecture.
Editions J'ai lu
de 2012, 250 pages
Ce roman nous narre une merveilleuse rencontre improbable entre un illettré et une lectrice. D'un côté il y a Germain, une brute sensible disant les choses telles qu'elles le sont avec beaucoup de naturel et de l'autre il y a Margueritte, une petite vieille dame maligne qui est passionnée de livre et cultivée.
Tous les deux évoluent dans le bon sens, car chacun en apprend davantage dans la vie grâce à leurs échanges. De plus, on apprécie tous ces moments qu'ils partagent ensemble dans lequel on suit la progression de Germain dans la lecture grâce à l'aide de Margueritte que j'ai trouvé vraiment très attachante.
Aussi, le style de ce livre est simple à lire grâce au style familier employé et la lecture est fluide car les chapitres sont courts.
Bref, ce roman est un pur moment de bonheur qui fait chaud au coeur.
Si être intelligent ,c'était qu'une question de volonté,je serais un génie,je peux dire.Parce que j'en ai fait des efforts J'en ai fait! Mais c'est comme si je voulais creuser une tranchée avec une cuillère à soupe.Tous les autres ont des tractopelles ,et moi je suis là comme un con.C'est le cas de le dire .
"L'affection, ça grandit sous cape, ça prend racine malgré soi et puis ça envahit pire que du chiendent. Ensuite c'est trop tard: le coeur, on ne peut pas le passer au rundup pour lui désherber la tendresse."
"Un clébard, si vous voulez le rendre con, suffit de le tabasser sans raison. Un homme, c'est pareil, à part que c'est plus simple. Pas besoin de lui cogner dessus, même pas. Se foutre de sa gueule, ça suffit."
Challenge terminé !