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Avril
2011
- Audrey Niffenegger est peintre et romancière, née le 13 juin 1963 à South Haven [...]
- Les jumelles de Highgate (Her Fearful Symmetry) est paru chez Oh ! Éditions en 2009 (première édition : Random House - États-Unis, 2009)

Aux abords d'un cimetière londonien, des sœurs jumelles cherchent à percer un secret de famille et nous entraînent dans leur univers délicieusement inquiétant. Valentina et Julia, inséparables sœurs jumelles, reçoivent un étrange héritage d'une tante qu'elles ne connaissent que de réputation. Et pour cause, il s'agit de l'énigmatique sœur jumelle de leur mère, toutes deux ne s'étant plus parlé depuis vingt ans. Le testament est formel : le legs de l'appartement ne sera effectif que si les deux jeunes filles viennent habiter pendant un an dans cet immeuble victorien, situé près d'un des plus anciens cimetières de Londres... et à condition que leur mère n'y mette jamais les pieds. Intriguées, les deux jeunes filles quittent leurs parents pour ce lieu inconnu, où le fantôme de leur tante semble hanter chaque recoin de l'appartement, où les murs paraissent abriter des secrets et les extravagants voisins cacher bien des mystères. Livrées à elles-mêmes, Valentina et Julia se laissent séduire par cette atmosphère dangereusement romantique, au risque d'avoir pénétré dans un monde d'où elles ne pourront plus revenir.
Editions Oh ! éditions
de 2009, 412 pages
L'histoire de ce livre révèle du surnaturel avec des protagonistes attachants et émouvants.
Au fil des pages, on entre dans une atmosphère fascinante avec des fantômes perdus, on apprend également l'existence de secrets de famille et on découvre, au fur et à mesure, que les jumelles sont différentes l'une de l'autre, si bien que la jalousie s'installe entre elles.
Avec une écriture relativement simple,une intrigue bien ficelée et beaucoup de rebondissements, l'auteure à su me transporter dans ces mystérieux décors et à vraiment m'attacher aux personnages. Ce qui fait, que c'est un vrai coup de coeur !
L’appartement était baigné de lumière. Les jumelles escortèrent Robert jusqu’au piano, puis reculèrent. Il découvrit alors l’écriture d’Elspeth :
BONJOUR VALENTINA ET JULIA,
JE SUIS ICI,
AFFECTUEUSEMENT, ELSPETH
Et puis :
ROBERT - 22 juin 1992 – E
"Y a-t-il un besoin plus fondamental que celui d'être connu de l'autre ? cette connaissance, c'est l'essence de l'intimité, l'élixir de l'amour"