08
Avril
2012
- Catherine Cuenca (née le 1er avril 1982 près de Lyon, France) est écrivain, auteur de romans historiques pour la jeunesse.
- Le crime de la pierre levée a été publié pour le première fois en France en 2010 aux éditions Flammarion Jeunesse.

Juin 1101. Bruna quitte son village natal pour travailler aux cuisines du château de Roquemaure. Très vite, elle apprend que la jeune fille qu'elle remplace a été découverte morte, dévorée par les loups, à la lisière des bois de la Pierre levée. Qui est le véritable auteur de ce crime affreux ? Il y a cette pierre magique, le père Barberin...et toujours plus de meurtres...Bruna ne pourra compter que sur elle-même et sur un allié inattendu pour survivre.
Editions Flammarion Jeunesse
de 2010, 128 pages
Le crime de la pierre levée est une histoire se déroulant pendant le Moyen Âge, offrant aux lecteurs suspense et frisson grâce à des rebondissements.
De plus, dans ce roman sur fond historique on y trouve la magie, la sorcellerie et la religion qui est omniprésente dans le quotidien de la population.
Aussi, grâce à l'écriture fluide de l'auteure, le récit se lit vite et nous captive du début à la fin.
En conclusion, j'ai passé un agréable moment avec ce bon polar pour ados dont j'en recommande sa lecture, surtout aux amateurs de mystères et d'occultisme.
Il désigna Bruna d'un long doigt noueux.
– Es-tu une bonne chrétienne, ma fille ?
Saisie par le regard terrible du prêtre, la jeune fille ouvrit la bouche pour répondre, mais Annette avait déjà bondi :
– Je peux répondre de la vertu de ma filleule, père Barberin. Ses parents ont répondu à l'appel de la croisade et sont morts sur la route de Jérusalem.
Ces mots ne semblèrent pas impressionner le prêtre.
– Ses parents, certes ! Mais elle, qu'en est-il de sa foi en Dieu ?
– Allons, mon père ! Intervint Bernard de Roquemaure.
– Pardonnez mon insistance, sire, mais vous savez comme moi à quel point cette question est importante par ces temps !
– Vous n'allez pas accuser cette fille de sorcellerie parce qu'elle connaît des remèdes ?
– Là où il y a femme, il y a le diable, souffla le prêtre.