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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 20:42

08

Avril

2012

Le-crime-de-la-pierre-levee-de-Catherine-Cuenca.png

 

 

 

- Catherine Cuenca (née le 1er avril 1982 près de Lyon, France) est écrivain, auteur de romans historiques pour la jeunesse. 

- Le crime de la pierre levée a été publié pour le première fois en France en 2010 aux éditions Flammarion Jeunesse.

 

 

Le crime de la pierre levée - Catherine Cuenca

 

 

 

 

Quatrième de couverture

 

Juin 1101. Bruna quitte son village natal pour travailler aux cuisines du château de Roquemaure. Très vite, elle apprend que la jeune fille qu'elle remplace a été découverte morte, dévorée par les loups, à la lisière des bois de la Pierre levée. Qui est le véritable auteur de ce crime affreux ? Il y a cette pierre magique, le père Barberin...et toujours plus de meurtres...Bruna ne pourra compter que sur elle-même et sur un allié inattendu pour survivre.

 

 

 

 

              Editions Flammarion Jeunesse

                      de 2010, 128 pages

 

 

Mon avis

 

Le crime de la pierre levée est une histoire se déroulant pendant le Moyen Âge, offrant aux lecteurs suspense et frisson grâce à des rebondissements.
De plus, dans ce roman sur fond historique on y trouve la magie, la sorcellerie et la religion qui est omniprésente dans le quotidien de la population.
Aussi, grâce à l'écriture fluide de l'auteure, le récit se lit vite et nous captive du début à la fin.
En conclusion, j'ai passé un agréable moment avec ce bon polar pour ados dont j'en recommande sa lecture, surtout aux amateurs de mystères et d'occultisme.

 

 

Extrait

 

Il désigna Bruna d'un long doigt noueux.
– Es-tu une bonne chrétienne, ma fille ?
Saisie par le regard terrible du prêtre, la jeune fille ouvrit la bouche pour répondre, mais Annette avait déjà bondi :
– Je peux répondre de la vertu de ma filleule, père Barberin. Ses parents ont répondu à l'appel de la croisade et sont morts sur la route de Jérusalem.
Ces mots ne semblèrent pas impressionner le prêtre.
– Ses parents, certes ! Mais elle, qu'en est-il de sa foi en Dieu ?
– Allons, mon père ! Intervint Bernard de Roquemaure.
– Pardonnez mon insistance, sire, mais vous savez comme moi à quel point cette question est importante par ces temps !
– Vous n'allez pas accuser cette fille de sorcellerie parce qu'elle connaît des remèdes ?
– Là où il y a femme, il y a le diable, souffla le prêtre.

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 13:24

05

Avril

2012

Kaspar--la-chat-du-Grand-Hotel-de-Michael-Morpurgo.png

 

 

 

- Michael Morpurgo, est un auteur britannique, né en 1943 à St Albans, en Angleterre [...]

- Les illustrations sont de Michael Foreman, né en 1938. Il vit à Londres où il est directeur artistique et enseignant. Après des études d'art à la St Martin School of Art de Londres, il part en 1963 finir ses études aux Etats-Unis où il exerce différents métiers. Ses ouvrages sont traduits dans le monde entier. Il a reçu en 1972 une médaille à la Foire Internationale du livre de Nice. Il est également auteur de dessins animés.

- Kaspar, le chat du Grand Hôtel (Kaspar, Prince of Cats) est paru pour la première fois en France aux éditions Gallimard Jeunesse en 2008 (première édition : HarperCollins (Children's Books) - Londres, 2008)

 

Kaspar, le chat du Grand Hôtel - Michael Morpurgo

 

 

 

 

Quatrième de couverture

 

À travers le destin d'un jeune orphelin, groom au Grand Hôtel Savoy, et de son chat Kaspar, revivez l'incroyable tragédie du Titanic.

Un récit captivant et émouvant, mené de main de maître par un immense conteur. Les aquarelles vivantes et colorées de Michael Foreman lui confèrent un charme inoubliable.

 

 

 

 

 

                 Editions Gallimard Jeunesse

                        de 2008, 206 pages

 

 

Mon avis

 

Dans le première partie du roman, nous suivons notre héros Johnny dans le Grand Hôtel où il fera la connaissance d'une comtesse, de Kaspar  et d'une petite fille et dans la deuxième moitié on passe à la tragédie du Titanic, très bien reconstituée par Michael Morpurgo mais je ne vous en dirai pas davantage, cela serait vous dévoiler l'histoire.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que l'auteur retranscrit à merveille l'atmosphère ainsi que les émotions avec justesse et simplicité, nous donnant l'impression de lire un conte magique basé sur un fait historique, avec des personnages et un chat très attachants.
Quant au format du livre, on ne peut qu'apprécier : les pages sont glacées et très lisibles.
Ajoutez à tout cela les superbes illustrations de Michael Foreman et vous avez un véritable bijou entre les mains.
Aussi, n'oubliez pas de lire le Postface se trouvant à la dernière page, c'est très important.
Pour terminer, j'ai adoré ce roman, il m'a fait passer un superbe moment bref c'est un véritable coup de coeur.

 

 

Illustrations

 


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coeur

 

 

 

 

Challenge titanic
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 11:47

04

Avril

2012

Arrete-de-mourir-d-Irene-Cohen-Janca.png

 

 

 

- Irène Cohen-Janca est née en 1954 à Tunis où elle a vécu son enface [...]

- Arrête de mourir a été publié pour la première fois en France aux éditions Actes Sud Junior en 2011.

 

 

 

Arrête de mourir - Irène Cohen-Janca

 

 

Quatrième de couverture

 

"Ça a commencé par les Post-it. Tu t'es mise à en acheter des tonnes. À les stocker frénétiquement. Ils traînaient partout dans la cuisine, la salle de bains, les chambres. Tu en bourrais ton sac comme s'il t'en fallait toujours à proximité. Pour te rassurer. Te protéger. Au début, on ne savait pas encore de quoi. Accro au Post-it. On en rigolait. Et puis le reste est venu. Lentement. Insidieusement. Moins marrant."

Samuel voudrait seulement profiter de ses dix-sept ans, être amoureux, insouciant... Mais la vie en a décidé autrement et il doit affronter le regard de sa mère qui vacille et se perd.

Comment vivre avec une mère qu'on ne reconnaît plus ?

 

 

                   Editions Actes Sud Junior

                        de 2011, 81 pages

 

 

Mon avis

 

Le narrateur de ce récit est Samuel, voyant sa mère sombrer dans l'oubli, il clame sa haine envers cette vie injuste, et plonge dans l'incompréhension au point où il ne comprend plus l'utilité de poursuivre ses études alors que le bac approche.
Cette narration est composé de mots touchants, en disant beaucoup sur ce que l'on peut éprouver face à une telle situation. En plus de cela, Irène Cohen-Janca se plonge d'une façon remarquable dans le corps de ce jeune homme, donnant ainsi des sentiments justes pour une personne de l'âge de ce dernier.
En conclusion, ce roman court est intense et bouleversant, prouvant ainsi que l'on peut être touchée seulement en quelques pages. Je vous recommande vivement de le découvrir.

 

 

Extraits

 

Maman est folle

On n'y peut rien

Mais ce qui nous console

C'est qu'elle nous aime bien

 

Maman est folle

Quand elle s'envole on lui tient la main

Comme un ballon frivole

Au gré du vent qui vient...

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 18:40

03

Avril

2012

Les-morsures-de-l-ombre-de-Karine-Giebel.png

 

 

 

- Karine Giebel est née en 1971 dans le Var, où elle vie toujours [...]

- Les morsures de l'ombre a été publié pour la première fois aux éditions Fleuve Noire en 2007.

 

Les morsures de l'ombre - Karine Giebel

 

 

 

Quatrième de couverture

 

Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient un peu...Il l'a suivi chez elle...Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras...Ensuite, c'est le trou noir.

Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Ça ressemble à un jeu. Le premier qui bouge a perdu.

 

 

 

                        Editions Fleuve Noir

                        de 2007, 290 pages

 

 

Mon avis

 

Ce thriller est un huis-clos dans lequel on plonge dans l'action dès la première page en compagnie de Benoît, avec en parallèle l'enquête menée par ses collègues essayant de le retrouver avant qu'il ne soit trop tard.
Au niveau de l'intrigue, elle est simple mais précise nous donnant toujours l'envie de connaître le dénouement, grâce aussi à un rythme bien soutenu, même si parfois j'ai trouvé l'écriture de l'auteure un peu monotone, notamment dans les dialogues.

Aussi, je n'ai pas eu d'attache particulière pour les protagonistes en particulier pour le héros de cette histoire mais, cela ne m'a vraiment pas déranger, contrairement à ce que l'on pourrait penser.
Ceci dit, ça reste un roman très prenant avec une fin étonnante et unique par rapport aux auteurs que j'ai pu lire dans ce genre.
Pour terminer, vous l'aurez compris, j'ai apprécié ce livre et compte bien poursuivre l'expérience avec Karine Giebel.

 

 

Extrait

 

La faim et le froid ne l’atteignent même plus.
On s’habitue atout. Ou presque.
Benoît s’enfonce lentement dans une sorte de marécage vaseux. Plus on s’agite, plus vite on coule, paraît-il.
Alors, il bouge le moins possible. Une technique comme une autre.
De toute façon, ses muscles sont encore traumatisés par l'expérience sensorielle inédite gracieusement offerte par sa charmante geôlière!
Ces dernières vingt-quatre heures, ses seules activités se sont résumées à boire, pisser et prendre une douche heureusement chaude.
Pleurer aussi, de temps en temps.
Mais essentiellement, penser.
Ressasser le film de sa courte vie, dont l’épilogue semble déjà écrit.
Il a feuilleté les pages de son enfance, de sa jeunesse, de sa carrière de flic.

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 16:42

02

Avril

2012

Les-noces-barbares-de-Yann-Queffelec.png

 

 

 

- Yann Queffélec, né à Paris le 4 septembre 1949, est un écrivain français [...]

- Les noces barbares a été publié pour la première fois en 1985 aux éditions Gallimard.

 

 

 

Les noces barbares - Yann Queffélec 

Quatrième de couverture

 

Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère - Nicole - et ses grands-parents, vit ses premières années caché dasn un grenier. La situation ne s'arrange guère après le mariage morose de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic est loin d'être le crétin qu'on suppose. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore autant qu'il la redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver. S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit des lttres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante et magnifique de re-connaissance mutuelle.

 

                        Editions Gallimard

                     de 1985, 308 pages

 

 

 

Mon avis

 

Les noces barbares est un récit dur et révoltant car d'un côté on a un fils cherchant l'amour de sa mère et d'un autre il y a une femme victime d'une agression sexuelle dans sa jeunesse, la marquant à vie et donc, on a bien du mal à lui en vouloir car en une nuit sa vie a été brisée.
Malgré cette histoire douloureuse, nous bouleversant, Yann Queffélec arrive à nous tenir en haleine jusqu'au bout grâce à son écriture poétique et précise avec des dialogues réalistes.
Aussi, la fin est totalement inattendue comme quoi la quatrième de couverture peut être trompeuse mais je n'en dirai pas plus.
Un conseil tout de même avant de commencer cette lecture : ayez le coeur bien accroché.
En conclusion, je ne suis pas sortie indemne de ce roman et c'est une très belle découverte d'un auteur que je n'avais encore jamais lu et je compte bien lire ses autres oeuvres.

 

 

Extraits

 

On lui montait ses repas une fois par jour en fin d'après-midi. Des bouillons au tapioca, des topinambours, et les mulets que Monsieur Blanchard pêchait sur le port, au pied d'une estacade où les commères vidaient leurs seaux. Jamais de pain, même rassis. Nicole avait refusé son lait ; le boulanger refusait son pain.

 

C’est alors qu’on l’avait enfermé là-haut. Pour ne pas ajouter le meurtre au viol.

 

Plus le temps passait, plus Nicole évitait son fils, et plus il cherchait à la voir.

 

 

coeur

 

           challenge-abc2012    

       La lettre "Q" - 5/26

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 06:21

01

Avril

2012

 

Livres lus en mars 2012 :

 

 

 

L'enfant de tous les silences - Kim Edwards
Déloger l'animal - Véronique Ovaldé
Parti tôt, pris mon chien - Kate Atkinson
Orgueil et préjugés - Jane Austen







Il ne faut jurer de rien - Alfred de Musset
Le Bouchot - Hortense Dufour
Le front russe - Jean-Claude Lalumière
J'aurais dû épouser Marcel - Françoise Xenakis
             
Louise de la Vallière - Monique de Huertas   Carla aux mains d'or - Annie Pietri   Le jardin du repos - Pa Kin   Voyage au centre de la terre - Jules Verne
             
A.B.C. contre Poirot - Agatha Christie   Mort sur le Nil - Agatha Christie   Jane Eyre - Charlotte Brontë   Le syndrome de glissement - Elisabeth Laureau-Daull
             
Je n'irai pas chez le psy pour ce con ! - Isabelle Alexis   Et surtout ne te retourne pas... - Lisa Unger        

 

séparateur

 

Mes coups de coeur !  coeur

 

 

- L'enfant de tous les silences de Kim Edwards

- Orgueil et préjugés de Jane Austen

- Carla aux mains d'or d'Annie Pietri

- A.B.C. contre Poirot d'Agatha Christie

- Le syndrome de glissement d'Élisabeth Laureau-Daull

 

 

Je vous invite, si vous le souhaitez, à me faire part des vôtres en commentaire de cet article.

 

À vos plumes !plume

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 17:29

31

Mars

2012

Et-surtout-ne-te-retourne-pas-.de-Lisa-Unger.png

 

 

 

- Lisa Unger, (née en 1970 à New Haven, dans le Connecticut), est une romancière américaine [...]

- Et surtout ne te retourne pas...(Die for you) a été publié pour la première fois en France aux éditions Belfond Noir en 2010 (première édition : Random House Inc. - New-York, 2009)

 

 

 

Et surtout ne te retourne pas... - Lisa Unger

 

 

Quatrième de couverture

 

Romancière à succès, Isabel file le parfait amour depuis cinq ans avec Marcus Raine, un immigré tchèque à la tête d'une société high-tech florissante. Un soir, Marcus ne rentre pas et le cauchemar commence. Agressée par de faux agents du FBI, interrogée par la police, dépouillée de tous ses biens, Isabel voit son univers s'effondrer lorsqu'elle reçoit un texto de Marcus : "Oublie-moi, fais comme si j'étais mort. Et surtout ne te retourne pas..." Qui est l'homme qu'elle a épousé ? Quels crimes lui a-t-il cachés ? Et jusqu'où ira-t-il pour l'empêcher de découvrir la vérité ? Au péril de sa vie, Isabel va se lancer dans une traque acharnée, sur les traces de celui qui a fait de son existence un mensonge...

 

 

 

                        Editions Belfond Noir

                        de 2010, 393 pages

 

 

Mon avis

 

Dans ce thriller haletant, l'héroïne se montre tenace et têtue malgré les réticences de son entourage vis-à-vis de son désir de mener elle-même l'enquête sur son mari. À chacune de ses idées, elle agit subitement et prend vite une décision, et nous on se dit "non, elle va pas faire ça" et bien si, elle le fait.
En plus du suspense, on apprend à mieux connaître les protagonistes au fil des pages, grâce à des changements de narrateur, nous dévoilant leur vie privée ainsi que des brefs moments de leur passé.
Aussi, une partie de l'intrigue se déroule à Prague et l'on constate que l'auteure décrit bien le décor et nous y fait plonger à merveille, et pour cause : elle y a séjourné.
Pour conclure, même si l'on ne s'ennuie pas à la lecture de ce livre, nous faisant passer un bon moment avec des personnages attachants que l'on ne veut pas abandonner, j'ai été un peu déçue par cette fin trop facile à mon goût tant la trame était prometteuse et se poursuivait très bien jusque là.

 

 

Extrait

 

N'essaie pas de me retrouver ni de chercher des réponses aux questions que tu te poseras. Sinon, je ne garantis pas ta protection ni celle de ta famille.

 

 

Citations

 

"On ne peut bien observer qu'en se mettant à l'écart."

 

"Le rouge est la couleur de l'émotion qui déborde. Tandis que le gris est celle de la rancoeur qui vous ronge et vous vide de l'intérieur."

 

"Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas."

 

"Le problème dans la vie, contrairement à la fiction, c'est que les pièces ne s'assemblent pas toujours."

 

"L'amour permet d'accepter et de tourner la page. Le pardon vient peut-être ensuite."

 

 

Vote étoiles 4 sur 5

 

           challenge-abc2012    

       La lettre "U" - 4/26

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 18:41

29

Mars

2012

Je-n-irai-pas-chez-le-psy-pour-ce-con---d-Isabelle-Alexis.png

 

 

 

- Isabelle Alexis est une écrivaine française de Chick lit et ancienne actrice, née vers 1975 [...]

- Je n'irai pas chez le psy pour ce con ! a été publié pour la première fois en 2009 aux éditions Albin Michel.

 

 

 

Je n'irai pas chez le psy pour ce con ! - Isabelle Alexis

 

 

Présentation de l'éditeur

 

Alors que Juliette venait pour un entretien d'embauche à la télévision, elle est interviewée à la place de Loren, romancière qui devait présenter son deuxième livre. Amusées par la situation, Juliette et Loren tombent dans les bras l'une de l'autre et passent la nuit ensemble. Mais le lendemain, Juliette tue accidentellement Franck, son petit ami dealer, et un témoin fait chanter les deux amantes.

Entre chick lit et comédie policière, Isabelle Alexis nous propulse dans un univers déjanté où les hommes se conduisent comme des lâches et les filles se comportent comme des hommes, en plus imaginatives !

 

 

 

                     Editions Albin Michel

                     de 2009, 278 pages

 

 

Mon avis

 

C'est le récit d'une rencontre entre deux femmes, venant chacun es d'un milieu différent : l'une de la bourgeoisie et l'autre chômeuse; ayant comme point commun une relation conflictuelle avec leur amoureux. L'arrivée de Juliette dans la vie de Loren, va bouleverser cette dernière, changeant ainsi son train-train quotidien.
Notamment, j'ai apprécié le style déjanté de l'auteur par lequel on se laisse embarquer avec plaisir dans cette histoire carrément absurde à humour noir, le tout avec des filles libérées.
Quant à l'intrigue, elle est bien ficelée dont les situations sont amusantes, nous tenant ainsi en haleine jusqu'à la fin dont cette question nous revenant jusqu'au dénouement : Qui peut bien être ce corbeau ?
Au niveau de l'écriture, elle est simple et rythmée avec des dialogues déterminant, et donc à aucun moment on s'ennuie.
En conclusion, c'est un très bon livre divertissant, ne demandant pas de réflexion, se lisant très vite, idéal pour un moment de simple détente. Et moi, débutant avec celui-ci dans le genre Chick lit, je ne suis pas déçue.

 

 

Vote étoiles 5 sur 5

 

         Challenge Bac

              3/11

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 16:44

28

Mars

2012

Le-syndrome-de-glissement-d-Elisabeth-Laureau-Daull.png

 

 

 

- Elisabeth Laureau-Daull, professeur et écrivain française, vit à Paris

- Le syndrome de glissement a été publié en 2012 aux éditions Arléa.

 

 

Le syndrome de glissement - Elisabeth Laureau-Daull  

Présentation de l'éditeur

 

En choisissant Les Mouettes, une maison de retraite de la banlieue parisienne, Madame Julienne, 85 ans, espérait finir sa vie sereinement. Or, ce n'est pas le cas. Elle découvre aux Mouettes le tragique ordinaire des maisons de retraite et, malgré sa révolte et sa vitalité, elle se sent peu à peu niée, gommée, piégée. Impuissante face à sa vieillesse et celle des autres pensionnaires, elle décide néanmoins d'entreprendre un journal, où elle consigne par le menu les détails de leur vie quotidienne qui, peu à peu, les enferment dans l'infantilisme et les privent insidieusement de toute liberté d'action ou de pensée. Cet acte d'écriture l'aide à garder l'espoir. Mais les découvertes qu'elle y fait sur elle-même et l'histoire de sa vie la perturbent profondément. À l'heure des bilans, c'est l'obsession d'une autre vieillesse, celle d'Adélaïde, sa grand-mère tant aimée qui se fait jour. S'engage alors un bras de fer entre elle et l'administration. Julienne prendra la tête d'une fronde qui secouera un moment les pensionnaires [...]

 

                           Editions Arléa

                      de 2012, 184 pages

 

 

Mon avis

 

Ce court roman traite d'un sujet existentiel : celui du sort réservé à nos aînés subissant non pas des petites violences physiques mais psychologiques et pour ce faire l'auteure nous fait partager son inquiétude à travers le personnage de Madame Julienne, résidente à la maison de retraite Les Mouettes.
Cette dernière s'investit et met du piquant dans le quotidien des autres occupants en se révoltant contre le manque d'attention qu'ils n'ont pas dans cette résidence, mais malheureusement on ne peut pas contourner le règlement auquel on a juste le droit de se plier et par la force s'il le faut.
Aussi, Julienne tient son journal sur un vieil ordinateur où le présent et le passé se mêlent faisant ainsi la construction de ce récit, écrit avec un humour décalé et parfois grinçant, c'est à travers celui-ci qu'on apprend à mieux la connaître et à nous sentir plus proche d'elle.
Comme notre chère petite dame âgée perturbe les règles de la maison de retraite, celle-ci va alors être transférée dans le secteur des personnes atteintes d'Alzheimer. Dès lors, elle va connaître le syndrome de glissement, malgré sa force de caractère.
Pour conclure, c'est un roman bouleversant, portant à réflexion, par lequel je ne suis pas sortie indemne de sa lecture que je n'ai pu interrompre.

 

 

Extraits

 

L'homme de notre temps doit-il se résigner à vivre dans l'ignorance, à ne jamais connaître le comment et le pourquoi des choses ? Non, certes, car il attend, de ceux qui savent, les explications qui lui permettront d'être guidé, instruit et par là même délivré de l'inquiétude...

 

Ma vie n'avait de réalité que si je la couchais sur le papier.

 

Se retrouver vieux, c'est dormir, avoir faim, se remplir, avoir froid, avoir chaud. C'est tourner en rond sans fin. Rien de neuf dans ce qu'on fait, rien de neuf dans ce qu'on voit.

 

Le vie que nous vivons n'est plus une vie. Mais c'est la vie quand même. Qu'elle ait un sens ou non, il faut la vivre !

 

Si quelque chose peut agrémenter la survie du vieux, ce ne sont pas quelques centimètres en plus ou en moins, je l'ai compris. Le vieux espère, il a encore le droit de rêver qu'il va être respecté et écouté, que ses cheveux blancs seront honorés, sa marche aidée, ses douleurs soulagées. C'est le devoir des survivants.

 

On ne me frappe pas, on ne me prive pas de nourriture, on ne m'insulte pas, mais on m'ignore ou l'on se moque de moi. Pis, on complote contre moi. Je le sais, je le sens. C'est feutré, c'est discret, et ça me tue.

 

 

Citations

 

"La personne âgée est une personne plus âgée que la moyenne des autres personnes de la population."

 

"Il y a un premier jour pour tout ce qui est et tout ce qui vit, sublime vérité."

 

"On remplace, dans un tonneau, le vin qui s'est évaporé, mais on ne peut remplacer en soi la part écoulée."

 

"Le monde de la vieillesse est un embryon de monde."

 

"Ne pas voir les larmes qu'on ne peut consoler."

 

 

coeur

 

Defi-PR1

 

 

Remerciement

 

Un grand merci à Anne de m'avoir fait voyager ce petit bijou qu'est ce roman.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 18:36

27

Mars

2012

Jane-Eyre-de-Charlotte-Bronte.png

 

 

 

- Charlotte Brontë est une romancière britannique, née le 21 avril 1816 à Thornton (Yorkshire), morte le 31 mars 1855 [...]

- Les illustrations sont de Félix Lacroix.

- Jane Eyre a été publié pour le première fois en France en 1854 par Madame Eugène Lesbazeilles-Souvestre, sous le titre de Jane Eyre ou les Mémoires d'une institutrice (première édition : Smith Elder and Co. - Royaume-Uni, 1847)

 

 

 

Jane Eyre - Charlotte Brontë

 

 

 

Présentation de l'éditeur

 

Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de ses élèves. Un amour partagé, auquel elle résistera d'abord, découvrant avec horreur l'existence de la première femme de Rochester, enfermée pour folie par son mari.

 

 

 

 

 

            Editions G.P. Paris (colletion Super)

                        de 1957, 383 pages

 

 

Mon avis

 

Dans cette oeuvre de Charlotte Brontë, il est question d'amour discret, de trahison, de regrets, de rebondissements...se déroulant dans l'Angleterre du XIXème siècle, avec des protagonistes orgueilleux et bienfaisants.
Néanmoins, j'ai trouvé que la première partie de ce récit possède quelques longueurs et j'attendais avec impatience la rencontre entre Jane Eyre et Mr Rochester. Et quand celle-ci est en place, on se laisse happée par cette histoire, nous tenant ainsi en haleine jusqu'à la dernière page pour notre plus grand bonheur.
Pourtant, j'ai eu un peu de mal parfois à cerner notre héroïne, ne comprenant pas ses réactions, notamment face à Edward, il est vrai aussi que son enfance n'a pas été joyeuse c'est donc pour cela qu'on peut la trouver un peu trop résistante face à de dures épreuves,  mais au fil des pages on lui perçoit un côté fragile. Également, l'emploi de la première personne aide à mieux nous rapprocher d'elle.
Toutefois, je n'ai pas été charmé par le côté religieux de ce roman mais ceci n'est que mon humble opinion.
Sinon, au niveau de l'écriture, il faut reconnaître que la plume de Charlotte Brontë est remarquable, car elle est limpide, précise et captivante.
Pour finir, même si cette lecture n'est pas un coup de coeur, je l'ai toute de même bien appréciée, et cette fin inattendue m'a conquise.

 

 

Citations

 

"Comme il est vrai que la beauté réside dans le regard de qui la contemple."

 

"L'erreur entraîne le remords, et le remords empoisonne la vie."

 

"Les pressentiments sont choses étranges comme les sympathies ou les signes, et les trois ensemble constituent un mystère dont l'humanité n'a pas encore trouvé la clef."

 

 

Illustrations

 


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Jane Eyre enfermée dans la chambre

Jane Eyre au Manoir de Mr. Rochester

 

 

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Les soeurs Brontë

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  Mise à jour le 28/04/2013


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